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Agriculture et développement durable : L’agriculture biologique

Pour votre santé, pour l’environnement et pour les futures générations

lundi 6 juin 2005, par DlyNouille

Au début, je ne percevais pas exactement ce qu’était l’agriculture biologique. Apres avoir lu quelques bouquins comme l’Impasse alimentaire ou bien l’Intelligence Verte de Philippe Desbrosses, j’ai maintenant une meilleure compréhension de ce qu’est et de ce que n’est pas l’agriculture biologique.

Une agriculture plus durable
L’agriculture biologique, quelque part, c’est une agriculture plus saine, plus en harmonie avec les cycles naturels : sans pesticides, sans engrais chimique, sans investissements de machines lourdes... bref une agriculture moins dépendante (ou libre) du pétrole, moins dépendante des engrais chimiques et moins dépendante des pesticides, bref une agriculture a la fois biologique et d’une certaine manière libre de produits connus pour leur nocivité sur l’homme et son environnement.

Une question de santé pour l’homme
Le point qu’il me semble important dans l’agriculture biologique, c’est que c’est une agriculture plus saine pour l’homme. Tous les produits toxiques comme les pesticides ou les engrais chimiques se retrouvent dans les aliments qui eux même contaminent l’homme. Notre organisme ne sachant comment gérer ces éléments non naturels dans notre corps les accumule jusqu’a un certain moment ou notre organisme développe des anomalies (ex. du cancer, voir notamment la thèse du professeur Belpomme).

C’est un peu comme fumer la cigarette. Sur le moment, ca nous procure un bien fou, mais sur le long terme, nous accumulons de la nicotine dans notre corps et cela nous emmène vers un cancer pratiquement assure...

L’agriculture biologique s’oppose a une agriculture intensive et industrielle (aussi bien appelle agriculture raisonne), utilisant massivement des produits chimiques : pesticides, engrais, pétrole, optimisation des espaces et conditions d’élevage stressante pour les animaux... Le souci c’est que cette agriculture intensive est encouragée a la fois par le gouvernement et les différents lobbys industriels dont l’intérêt est de continuer a vendre leurs produits.

Le lien avec l’empreinte écologique
L’agriculture intensive justement par l’utilisation intensive du sol transforme un sol fertile en sol non fertile sur le long terme, réduisant sur le long terme la surface de terre bioproductible : érosion des sols, désertification, ... plus en passant lessivage des sols causant des lésions sur les écosystèmes (formation de mousses dans les mers)

En cas de crise (hausse du pétrole, crise financière internationale...), l’agriculture locale et biologique pourrait être largement plus rentable que l’agriculture intensive et industriel (actuellement largement subventionné par la politique agricole commune) quand on pense que l’agricole classique dépend énormément de beaucoup de choses (subventions, pétrole, ...).

La qualité : différence ?
J’ai eu quelques critiques émanant de plusieurs sources différentes concernant la différence des produits bio des produits conventionnels . Je pense qu’elles sont à prendre en compte. Globalement, il semble que les produits bio ne sont complètement pas exclus de pesticides mais par globalement sont moins nocifs et nettement plus respectueux de l’environnement dans la production. A étudier plus en profondeur.
- Article "Les produits bio sont-ils plus sains ?" (2001).
- Article France 5 : "La vérité sur le bio" ? (2003)

"... dans un rapport d’étape publié le 29 avril 2003, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l’AFSSA, concluait que l’apport nutritionnel des produits alimentaires issus de l’agriculture biologique et celui provenant de l’agriculture conventionnelle ne montraient pas de différences significatives. Le rapport ajoute toutefois que le mode de production bio est plus respectueux de l’environnement. "
- Article dans TaSanté, "Le bio, c’est bien ou bien ?" (2005)

Pour approfondir,
- Agriculture Biologique sur Intelligence Verte
- Agriculture Biologique sur Wikipedia

Quelques liens relevés du livre l’Intelligence Verte :
- International Federation of Organic Agriculture Movments (IFOAM)
- Institut Technique d’Agriculture Biologique (ITAB)
- Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB)
- Annuaire Vert des Editions OCEP
- Agriculture Bio : liens vers le GRAB (Groupement de recherches en agriculture biologique), FNAB

Messages

  • L’état vous oblige vous ‘les hommes de la terre’ à respecter des normes drastiques. Dans une zone humide vous ne devez pas faire ceci ou modifiez cela, on vous casse les pieds pour le simple fait de planté un poteau dans une ZNIEFF, attention de ne pas déposé du fumier trop prêt d’une habitation, il faut que vos installations soit parfaitement aux normes etc.
    Mais à côté de cela, les pouvoirs publiques font tout le contraire : un exemple réel :
    La communauté de commune de l’estuaire de la dives, ‘14390’ elle, elle a le droit de rebouché des fossés, arraché des plantes protégées, rencaissé des herbages dans une zone humide toujours en ZNIEFF, d’organisé une pollution irréversible (lessives, javel, huile de vidange, sacs poubelles entiers ou crevés jetés directement dans les cours d’eau etc.) et même d’y construire. Cette communauté de commune a le droit de faire ce quelle veut et personne ne dit quoi que se soit. Pourquoi ?
    Cette information est la stricte vérité et n’est qu’un aperçut de la catastrophe, les agriculteurs de coin sont écœurés et ne peuvent rien faire, regardez cette page
    http://perso.orange.fr/varaville.cabourg/
    La Diren ne dit rien, le préfet non plus
    pnativ@voilà.fr

    Voir en ligne : les hommes de la terre