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Violences urbaines et impact du capital social

jeudi 24 novembre 2005, par DlyNouille

Des reportages et articles divers ont montré que les cités les moins touchés par les violences urbaines étaient celle où le lien social (capital social) était très fort : présence d’associations locales, liens forts entre jeunes et adultes, etc...

Cité en exemple : Les quartiers Nord de Marseille.

Cependant je ne retrouve pas les sources (un reportage de France 3, et un article dans Libération). J’essaierais de retrouver ces articles.

Côté obscur : ce sont aussi les cités où il y a un fort capital social négatif (gang et traffic de drogue, bande organisée) qui ont été les moins touchés par ces violences urbaines, car les jeunes étant contrôlés par des acteurs de l’économie souterraine (reportage France 2)

Autres sources à lister.

- A l’écart des émeutes urbaines, 08/11/2005, sur MetroFrance

"Il y a de nombreux éléments pour l’expliquer. D’abord, parler de "banlieues" à Marseille a beaucoup moins de sens qu’en région parisienne. Ici c’est plutôt le centre-ville qui est paupérisé. De plus, les quartiers périphériques sont comme des noyaux villageois, avec une grande mixité sociale. On ne s’identifie pas seulement à sa cité mais aussi à son quartier. Et puis, même dans les quartiers Nord, on se pense Marseillais. Dans les cités, les familles sont ancrées depuis très longtemps. Enfin, il y a une tradition de ne pas copier la capitale, un sentiment d’autonomie qui veut qu’on se démarque des mouvements parisiens."

- Marseille épargnée par les émeutes, 14/11/05, sur RTL Info.